23% des terrains de la réserve naturelle (soit 1950 ha) sont exploités à des fins agricoles. La fauche et le pâturage des prairies contribuent à leur entretien et empêchent leur colonisation progressive par des arbustes, puis des arbres.
Ce sont pour leur grande majorité des parcelles de prairies plus ou moins humides, réparties au sein d’une centaine d’exploitations agricoles. La plupart des exploitations fonctionnent selon un système mixte de cultures et d'élevage, qui peut être destiné à la production de viande ou de lait.
Les sièges des exploitations étant tous relativement éloignés de la réserve naturelle, les agriculteurs tirent surtout bénéfice des prairies via la fauche de l'herbe. Celle-ci se pratique plus tardivement qu'ailleurs, soit à partir du 8 juillet. De cette manière, les plantes et les animaux (insectes, oiseaux) ont davantage de temps pour effectuer leur cycle de reproduction. Les agriculteurs sont tenus de respecter d'autres règles, définies dans l’un des cahiers de cahiers des charges du plan de gestion. Il est ainsi interdit d'épandre des produits phytosanitaires sur les prairies et l'usage des engrais chimiques est limité, voire même proscrit dans le secteur subhalophile, où la diversité biologique est maximale.