Totalement recouverts à marée haute, ces espaces révèlent à marée basse de vastes bancs de sables et d’autres étendues, la slikke, que l’on nomme plus communément 'vasières', où domine le gris-ocre de la vase mêlée au sable.
Que ce soit à marée haute ou marée basse, les zones intertidales abritent et attirent une faune encore très riche : invertébrés, crustacés, poissons, oiseaux littoraux et aussi mammifères marins, puisque les phoques sont de retour dans l’estuaire depuis le début des années 2000.
Ces milieux naturels ont subi de profonds chamboulements suite aux aménagements successifs perpétrés dans l’estuaire de la Seine, le premier étant leur superficie, qui a considérablement diminué, de même que les êtres vivants qui y trouvent refuge et que l’on nomme benthos (vers, crustacés, mollusques). Le benthos est pourtant un maillon indispensable des multiples chaînes alimentaires estuariennes (crevettes, poissons et oiseaux littoraux).