De nouveaux inventaires scientifiques prévus en 2023

Afin de poursuivre l'amélioration des connaissances du patrimoine naturel de la Réserve naturelle de l'estuaire de la Seine, de nouveaux inventaires sont prévus cette année.
De nouveaux inventaires scientifiques prévus en 2023

Les études et suivis scientifiques contribuent à améliorer notre connaissance du patrimoine naturel de la Réserve naturelle de l’estuaire de la Seine : diversité spécifique, présence d’espèces rares, évolution des populations, etc.

A ce titre, en parallèle des nombreux suivis récurrents de la flore, des oiseaux, des amphibiens, des odonates, des phoques ou de la faune benthique des milieux marins, la Maison de l’Estuaire a programmé de nouveaux inventaires en 2023.

Le Conservatoire Botanique National de Bailleul réalisera, pour la première fois depuis la création de la réserve, un inventaire d’échantillonnage des espèces de mousses et de lichens ; les lichens sont notamment de très bons indicateurs de la qualité de l’air.

Notre connaissance des mammifères terrestres est très ancienne, puisque la dernière étude exhaustive menée par le Groupe Mammalogique Normand date de 2001. Etant donné l’étendue du territoire de la réserve naturelle, il ne peut pas être prospecté dans son intégralité en une seule fois. C’est pourquoi, comme c’est déjà le cas pour le suivi des amphibiens et des odonates, cet inventaire sera mené secteur par secteur. Le secteur subhalophile sera le premier à être prospecté cette année. Un focus sera notamment porté sur les micro-mammifères, avec la recherche du campagnol amphibie et de la musaraigne aquatique. Les chauves-souris, qui peuvent exploiter cette zone comme territoire de chasse, seront aussi recherchées en parallèle.

Une étude de l’ordre des hyménoptères (abeilles, guêpes, frelons, fourmis) est également prévue sur ce secteur.

Efin, afin de compléter l’Atlas des coccinelles du Grand Ouest, le GRETIA (Groupe d’Etude des Invertébrés Armoricains) réalisera une actualisation de l’inventaire des coccinelles sur le territoire de la réserve. Ce lourd travail d’inventaire, entamé depuis 2017 et mené sur les trois régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, porte sur la recherche de pas moins de 78 espèces de coccinelles différentes !

Scientifique