Gestion de la réserve de chasse du Banc Herbeux

Des techniques mixtes sont mises en œuvre pour diversifier les milieux de cette zone non chassée, largement occupée par la roselière.
Gestion de la réserve de chasse du Banc Herbeux

Les actions d’entretien, de restauration et d’aménagement des zones interdites à la chasse se poursuivent activement. Parmi elles, le Banc Herbeux, classé en Réserve de Chasse et de Faune Sauvage depuis 1973, constitue l’une des réserves historiques de l’estuaire de la Seine. Initialement formé d’une vaste vasière enclavée entre le cours de la Seine et une large crique, ce site a vu l’installation progressive d’une roselière au cours des années 70 et 80.

Plans de la bathymétrie de l'estuaire de la Seine en 1962 et 1971

Aujourd’hui, un troupeau d’environ trente chevaux camarguais y pâture, contribuant au maintien d’une mosaïque de milieux ouverts, particulièrement favorables à l’hivernage des oies cendrées, à la halte migratoire des passereaux paludicoles ou à la nidification des limicoles.

En complément de ce pâturage, une action mécanique est menée depuis quatre ans grâce à un prototype de dameuse équipée d’un girobroyeur, conçu par l’entreprise MG'Nature. Cette méthode permet de faucher périodiquement 17 hectares, afin de restaurer des milieux ouverts et une mosaïque d’habitats, qui seront entretenus sur le long terme par le pâturage. Cependant, pour assurer la pérennité de cette action, la création d’un nouvel accès au Banc Herbeux, situé à un kilomètre de la route de l’estuaire, est indispensable.

Un tracé a été proposé afin de limiter le morcellement de la roselière, incluant la réalisation de plusieurs franchissements de creux. Par ailleurs, les plans d’eau situés en bord de Seine, exposés aux marées et aux intempéries, nécessitent ponctuellement des travaux de consolidation.

L’ensemble de ces interventions débutera après la période de nidification des oiseaux, à la fin de l’été 2025.

Gestion