Autumn Nature Wednesdays
Brrr... winter will soon arrive, with its procession of cold, wind, rain and perhaps snow. It's time to discover how nature is preparing to resist it.
La mission d'une réserve naturelle est de contribuer à améliorer les connaissances du patrimoine naturel qu'elle vise à préserver. Pour ce faire, pas moins de 75 opérations de suivis et d'études sont au programme de l'actuel plan de gestion de la réserve. En voici quelques exemples.
Objectifs :
Recenser les différentes espèces de limicoles en période de reproduction sur le territoire de la Réserve naturelle de l’estuaire de la Seine (RNNES) et ses abords (ZPS Estuaire et marais de la basse Seine) afin de connaître leurs évolutions sur le moyen et le long terme.
Méthodologie :
L’ensemble des secteurs (RNNES, ZPS et territoire de compétence de l’Observatoire Avifaune) est prospecté d’avril à juillet par le Groupe Ornithologique Normand (GONm) et l’Observatoire avifaune. Les recensements concernent la recherche : des couples en parade ; des oiseaux seuls montrant un comportement territorial ; d’oiseaux couvant ; de poussins ou juvéniles ; d’indices de construction de nid, d’accouplements ; et ponctuellement de nids contenant des oeufs.
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Objectifs :
Suivre la Cigogne blanche sur la Réserve naturelle de l’estuaire de la Seine (RNNES) (recensement et identification des couples, localisations des nids, prospections, succès reproducteur, lecture de bagues, baguage des jeunes).
Méthodologie :
Suivi des couples nicheurs et reproducteurs
Le suivi de la Cigogne blanche est réalisé toute l’année. L’accent est principalement mis sur la saison de reproduction (mars à juillet). Le suivi hebdomadaire consiste à recenser les effectifs présents, contrôler les oiseaux porteurs de bagues, constater des indices de reproduction, localiser les nids et suivre l’évolution des couples. Pour connaître le nombre de couples reproducteurs, nous suivons le protocole élaboré par le Collectif Groupe Cigogne France. Enfin, la dernière étape du suivi de la nidification consiste à suivre l’envol et la dispersion des jeunes ainsi que la présence des adultes au cours de l’année.
Baguage des jeunes
Entre 4 et 6 semaines les jeunes cigognes sont équipées d’une bague de couleur verte avec un code de 4 lettres blanches.
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Objectifs :
Suivi de la nidification du Busard des roseaux (recensement, localisations des aires de reproduction, succès reproducteur) sur le territoire de la Réserve naturelle de l’estuaire de la Seine (RNNES). Impact des modes de gestion sur la population reproductrice.
Méthodologie :
Recensement : le suivi des couples nicheurs réalisé depuis 1999 permet de connaître la dynamique de la population nicheuse de Busards des roseaux. Cette année, un stagiaire de l’université de Lorraine a réalisé son stage de DUT Génie Biologique option génie de l’environnement sur le suivi de la nidification du Busard des roseaux.
Localisation : les sites de nidification sont recherchés visuellement, d’après des indices caractéristiques, entre les mois de mars et juillet et font normalement l’objet d’une surveillance régulière. Pour affiner cette localisation une triangulation est réalisée. Ensuite les localisations des aires de Busards des roseaux sont associées sur un fond de carte aux localisations de poste de chant de mâle de Butor étoilé.
Succès de reproduction : le Busard des roseaux étant considéré comme une espèce extrêmement sensible aux dérangements par les naturalistes locaux, il a été décidé de ne pas visiter les aires occupées pour connaître leur contenu. Aussi, aucun suivi ou seulement des observations partielles ont été effectuées pour connaître la productivité des couples. Néanmoins, des essais de survols en drone ont permis de localiser un nid avec des jeunes.
Impact des modes de gestion : la carte de localisation des aires de Busard des roseaux est mise en relation avec la cartographie de la fauche des roseaux.
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Objectifs :
Depuis, quelques années le nombre de phoques (veaux marins et gris) augmente sur le territoire de la Réserve naturelle de l’estuaire de la Seine (RNNES). Cependant l'effectif reste limité au regard des colonies établies sur la façade Manche-Mer du Nord. Aucun indice de reproduction n'a été relevé. De par leur patrimonialité, il est nécessaire de suivre ces populations afin d'en connaître et d'en comprendre l'évolution.
Ce suivi permet également de déterminer l'intérêt que peut constituer la réserve à moyen ou long terme (alimentation/ reposoir de basse mer, comportement à pleine mer) et le cas échéant d'anticiper tout conflit d'usage potentiel (pêche professionnelle / loisir, mortalité).
Méthodologie :
Un comptage par bateau est réalisé une fois par mois à basse mer autour de midi. Il s'agit du protocole utilisé dans le réseau phoque.
Les autres mammifères marins sont comptabilisés par le biais d'observations opportunistes.
Objectifs :
La Cellule de Suivi du Littoral Normand (CSLN) a mené, pour le compte de la Maison de l'Estuaire, une étude portant sur la fonctionnalité d’un marais endigué salé de la Réserve naturelle de l’estuaire de la Seine (RNNES) afin de mieux comprendre le rôle de ce marais vis-à-vis de la faune piscicole. Cette acquisition de connaissance est indispensable pour alimenter la réflexion en vue d’orienter les enjeux de gestion, de réhabilitation ou de restauration de ce secteur.
Méthodologie :
Cette étude a été menée en plusieurs étapes :
Objectifs :
Cette étude recherche l'amélioration des connaissances sur les différents milieux végétalisés qui ne font pas l'objet d'un cahier des charges spécifique. Leur description partielle est déjà formalisée dans le diagnostic du plan de gestion, mais réclame de nombreuses précisions. Cette étude débouche sur la mise à jour de la cartographie des végétations et des habitats de la Réserve naturelle de l’estuaire de la Seine (RNNES). Elle peut également alimenter une étude diachronique de l'évolution de ces habitats.
Méthodologie :
Le protocole évolue en fonction du milieu et de la problématique évoquée. Plusieurs éléments peuvent être utilisés :
Objectifs :
Au début des années 2000, l'extension du port du Havre, Port 2000, a entrainé la destruction du reposoir de la CIM (Compagnie Industrielle Maritime), le principal reposoir de pleine mer, pour les limicoles et d'autres espèces d'oiseaux d'eau (anatidés, laridés, sternidés,…). Dans le but de réduire l'impact de ce projet, des mesures compensatoires et d'accompagnement ont été mises en place dont notamment la création d'un îlot reposoir nommé "îlot du Ratier" au sud de la digue du ratier dans l'estuaire de Seine.
L'objectif de cette mesure d'accompagnement est d'accueillir les oiseaux marins côtiers à marée haute, en relais avec le reposoir sur dune. L'opération constitue un suivi sur le long terme permettant de mesurer l'efficacité de cette mesure et plus globalement d'optimiser la capacité d'acceuil des oiseaux d'eau en hivernage et en halte migratoire dans leur fonction de repos.
Méthodologie :
Des comptages ont lieux tout au long de l'année pour mesurer la fréquentation du site. Pour ce faire, l'îlot est découpé en secteurs de comptages et les observateurs doivent dénombrer chaque espèce d'oiseau présente sur ces secteurs en fonction de son activité (repos, alimentation...).
Pendant toute l'année, un comptage mensuel est réalisé depuis la mer à marée haute, à l'occasion du suivi des oiseaux d'eau en mer.
En période de nidification (avril à juillet), un débarquement est effectué pour dénombrer l’ensemble des oiseaux nicheurs présents et identifier tous les indices de nidification (nids, couples, familles, …).
La Maison de l'Estuaire est une association créée en 1992, qui allie le rôle de médiateur entre les différents acteurs de l'estuaire de la Seine et celui de gestionnaire de la Réserve Naturelle Nationale de l'Estuaire de la Seine.
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